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Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse

 

La défense de la liberté de la presse, un combat de tous les instants

 

Le 3 mai 2023 — Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse :

L’année 2023 marque le trentième anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Au cours de ces trente dernières années, de nombreux combats ont été menés en vue d’améliorer et de protéger la liberté de la presse et la liberté d’expression. Le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse de cette année est «La liberté d’expression comme moteur de tous les droits de l’homme», ce qui confirme à quel point ces libertés sont indispensables à toute société. Cette journée est une opportunité à saisir pour dénoncer les situations alarmantes, les censures ou encore défendre l’accès à l’information et l’indépendance des médias face au système politique.

En octobre 2017, Réseau.Presse a créé la Charte de la presse écrite de langue française en situation minoritaire au Canada. Les orientations du travail journalistique des journaux membres de Réseau.Presse et de Francopresse y sont définies. Elle a été conçue pour s’assurer que les membres puissent être en mesure de jouer leur rôle auprès des communautés francophones et acadienne au Canada, tout en respectant leurs responsabilités en tant que médias. Cette charte vise aussi à assurer leur indépendance.

Les salles de rédaction des membres doivent s’acquitter de plusieurs responsabilités, telles que :
Protéger la démocratie : les journaux membres ainsi que Francopresse ont pour obligation de rapporter fidèlement les faits pour permettre au lectorat d’avoir une idée précise du sujet. Le contenu rédactionnel doit être au service de la démocratie, dans le respect de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.
Protéger la liberté de la presse et le droit à l’information : la presse écrite de langue française en situation minoritaire peut jouer un rôle de surveillance à l’égard des autorités et de tous les intervenants politiques, économiques et sociaux. Elle doit être libre de trouver toute l’information nécessaire et de la diffuser. Elle a le devoir de protéger ses sources d’information.

Les journaux membres de Réseau.Presse sont fidèles à leur mission et continueront d’offrir des informations précises et de qualité.

En février dernier, l’Acadie Nouvelle, membre de Réseau.Presse a obtenu la note de 100% pour sa crédibilité de la firme indépendante de surveillance journalistique NewsGuard. Les évaluations des sites d’actualité et d’information sont réalisées par des journalistes et des éditeurs expérimentés qui s’appuient sur 9 critères pour évaluer la crédibilité et la transparence des sites. Parmi ces critères, nous retrouvons :
– Ne publie pas d’informations erronées de manière répétée
– Recueille et présente l’information de manière responsable
– Corrige et clarifie régulièrement les erreurs

L’obtention de cette accréditation est une belle reconnaissance pour l’équipe et un beau cadeau pour l’Acadie Nouvelle qui fêtera bientôt ses 40 ans.

De plus, en mars 2023, Francopresse est devenu le premier média francophone au Canada à obtenir la marque de confiance Trust. Le projet Trust vise à développer des normes qui confirment et renforcent l’engagement du journalisme en matière de transparence, d’exactitude, d’inclusivité et d’impartialité. Le système Trust se compose de 8 indicateurs de confiance pour permettre au public de reconnaitre un journalisme consciencieux, mais aussi pour favoriser la transparence et l’intégrité. Francopresse s’est engagé à respecter ces indicateurs et toutes les mesures prises pour assurer la transparence dans les processus de production sont accessibles sur son site web.

La protection de la liberté de la presse et de la liberté d’expression est un combat commun dont nous devons avoir conscience, car des médias indépendants, transparents et libres sont nos meilleurs alliés et une partie intégrante de toute démocratie. En adhérant à la Charte de la presse écrite de langue française en situation minoritaire et au Trust Project, nos journaux membres et Francopresse défendent la liberté de presse et le droit d’accès du public à l’information. Ainsi, nos journaux locaux, indépendants, peuvent être considérés comme des atouts essentiels à une société sûre et prospère.

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias. – Site web de l’ONU

François Bergeron

Président

Réseau.Presse

Personne-ressource

Noémie Azevedo

Gestionnaire des communications

613-241-1017, poste 104

[email protected]

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Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, à l’occasion du cinquième anniversaire de la Charte de la presse écrite de langue française en situation minoritaire au Canada

« Aujourd’hui, la Charte de la presse écrite de langue française en situation minoritaire au Canada de Réseau.Presse célèbre son cinquième anniversaire.

Le 31 octobre 2017, à l’issue d’un exercice rigoureux et appuyé par plusieurs experts, les journaux membres de Réseau.Presse se dotaient de cet outil d’affirmation collectif, énonçant clairement leurs rôles et responsabilités en tant que médias desservant les populations francophones en situation minoritaire d’un bout à l’autre du Canada :

  • Offrir un espace public pour les populations francophones et acadiennes
  • Protéger la démocratie
  • Assurer la libre circulation de l’information
  • Protéger la liberté de presse et le droit à l’information
  • Servir l’intérêt public

Cette Charte, à laquelle tous les journaux membres de Réseau.Presse, ainsi que notre média national Francopresse, doivent adhérer, s’appuie également sur cinq valeurs fondamentales pour garantir une presse écrite de qualité :

  • L’indépendance
  • L’impartialité
  • L’intégrité
  • La rigueur
  • L’équité

Au cours des cinq dernières années, la pertinence de la Charte a été confirmée à maintes reprises et a pavé la voie à de nouveaux outils et mesures visant à assurer une qualité et une fiabilité journalistique au sein des salles de rédaction de nos journaux membres et de Francopresse. Parmi ceux-ci s’inscrivent :

  • Un Guide de déontologie établissant des règles à suivre en matière de déontologie journalistique afin d’assurer une couverture transparente, juste et équitable de l’information locale.
  • L’adhésion au Conseil national des médias du Canada (CNM), permettant un traitement équitable et indépendant des plaintes qui pourraient être déposées contre les journaux membres de Réseau.Presse ou Francopresse.
  • Des outils concrets afin d’assurer le respect du droit d’auteur incluant la mise en place de licences d’utilisation afin d’encadrer la reprise d’articles de nos journalistes.

La question de confiance envers les médias est plus actuelle que jamais, notamment face à la désinformation tenace dans les débats publics. Dans un tel contexte, la Charte ainsi que tous les autres outils et mesures mis en place par Réseau.Presse contribuent directement à la production d’une information fiable par nos journaux membres de Réseau.Presse et Francopresse.

Je saisis donc cette occasion pour rappeler le rôle unique et essentiel de nos journaux membres et de Francopresse à offrir une information locale, juste et de qualité aux populations francophones en milieu minoritaire du Canada. »

-François Bergeron, Président de Réseau.Presse

Pour de plus amples renseignements sur la Charte de la presse écrite de langue française en situation minoritaire au Canada, cliquez ici.

Personne-ressource :

Julia Blonda

Gestionnaire des communications

613-241-1017, poste 104

[email protected]

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Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse

 

La liberté de la presse mise à l’épreuve par le numérique

 

Le 3 mai 2022 — Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse :

« La Journée mondiale de la liberté de la presse, qui se déroule cette année sous la thématique “Le journalisme sous l’emprise du numérique”, est un moment opportun pour se pencher sur l’état de la liberté de la presse à travers le monde sous différents angles et proposer des pistes d’améliorations.

C’est en espérant pouvoir favoriser une diffusion plus large de l’information que la presse écrite a amorcé son virage numérique ces dernières années. Or, ce virage comporte lui aussi ses défis, surtout économiques : amener nos lecteurs et nos annonceurs à nous suivre sur internet.

C’est d’autant plus important que nos médias demeurent des remparts contre la désinformation et les débordements qui circulent en ligne. Cette désinformation vise souvent à miner la confiance des citoyens envers les médias. Et ces débordements peuvent prendre la forme de harcèlement en ligne des journalistes, venant ainsi nuire au libre exercice de leur métier.

Notre gouvernement doit passer un message clair en responsabilisant les acteurs du numérique face aux attaques à l’intégrité et à la sécurité des travailleurs des médias. Ce qui est interdit dans la «vraie vie» – la fraude, le méfait public, la diffamation, l’incitation à la violence – doit être interdit aussi dans le cyberespace.

D’autre part, le monopole du marché publicitaire par les géants du Web tels que Facebook représente une menace financière pour les travailleurs de l’information. Ce monopole vient compromettre l’indépendance et la pérennité des médias en raison de la perte significative de leurs revenus publicitaires et de l’accaparement des revenus générés par leurs contenus d’actualités publiés en ligne.

Nos pouvoirs politiques doivent également obliger ces entreprises numériques à faire preuve de transparence, notamment en ce qui concerne leurs algorithmes et leurs technologies publicitaires. Le tout, dans le but d’assurer la viabilité et la juste compensation de l’ensemble des médias canadiens.

Le mois dernier, le gouvernement fédéral a proposé des solutions partielles avec le dépôt du projet de Loi C-18. Les mesures proposées dans la Loi sur les nouvelles en ligne disqualifient la majorité des petits journaux communautaires de langues officielles en situation minoritaire avec des critères d’admissibilité restrictifs.

Or, nous tenons à rappeler le rôle fondamental que joue la presse communautaire dans la protection de la démocratie. Elle assure un lien de proximité avec les communautés tout en offrant une perspective locale sur l’actualité, un rôle unique que les plus grands médias peuvent difficilement jouer en raison de la nature de leurs mandats.

En cette journée mondiale de la liberté de la presse, nous saluons le travail inlassable de nos journaux membres et de tous les travailleurs des médias qui défendent la liberté de la presse au Canada et dans le monde entier.

Nous tenons également à témoigner notre soutien et notre immense respect à tous les travailleurs de l’information actuellement en zone de guerre, qui risquent leurs vies pour couvrir l’invasion criminelle de l’Ukraine par la Russie.

Partout à travers le monde, en ligne ou sur le terrain, continuons, ensemble, de défendre la liberté de la presse et le respect du travail du personnel des médias. C’est l’affaire de tous si nous voulons continuer d’accéder à de l’information fiable et de qualité. »

 

François Bergeron

Président

Réseau.Presse

 

Personne-ressource

Julia Blonda

Gestionnaire des communications

613-241-1017, poste 104

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Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, à l’occasion du premier anniversaire de la nouvelle identité de notre organisme

Déclaration du président de Réseau.Presse, François Bergeron, à l’occasion du premier anniversaire de la nouvelle identité de notre organisme :

« Il y a un an, après 45 ans d’existence, l’Association de la presse francophone (APF) est devenue Réseau.Presse, le réseau de médias professionnels de l’information locale.

Cette nouvelle identité parfaitement alignée avec notre mission est à l’image du dynamisme, de l’unicité et du professionnalisme de notre organisme, ainsi que de notre réseau de journaux membres. Elle nous a permis de regarder vers l’avenir avec optimisme, malgré les défis qui sont toujours au cœur des réalités de notre réseau.

Douze mois plus tard, c’est avec un sentiment de grande fierté que nous célébrons le 1er anniversaire de Réseau.Presse, ainsi que le travail accompli confirmant que nous sommes plus que jamais un réseau de médias écrits professionnels de l’information locale :

• Un nouveau guide de déontologie

Les 24 journaux membres de Réseau.Presse et Francopresse ont adopté un nouveau Guide de déontologie énonçant les lignes directrices auxquelles les équipes rédactionnelles doivent se référer afin d’orienter les décisions et les actions prises dans le cadre de leurs activités journalistiques, favorisant ainsi la production de contenu journalistique de qualité.

• L’adhésion des journaux réseau au Conseil national des médias du Canada (CNM)

Nos 24 journaux membres et Francopresse sont tous devenus membres du CNM, dont le mandat est de faire respecter les normes journalistiques professionnelles et éthiques les plus élevées afin que le travail de nos journalistes respecte les plus hauts standards.

• Le Consortium des médias communautaires de langues officielles

Réseau.Presse a continué d’exercer son leadeurship au sein du Consortium des médias communautaires de langues officielles en situation minoritaire (Réseau.Presse, Alliance des radios communautaires du Canada, Quebec Community Newspapers Association et English-Language Arts Network), ainsi que des initiatives dont il est mandataire telle que le Fonds d’appui stratégique aux médias communautaires (FASMC) appuyant ainsi près d’une soixantaine de médias communautaires à réaliser leur projet stratégique.

• Un programme de formations

Réseau.Presse a offert aux équipes de ses journaux membres et de Francopresse plus de 25 formations virtuelles présentées par des experts dans divers domaines liés au monde du journalisme. Ces formations ont généré près de 300 inscriptions dans la dernière année.

Adapté aux intérêts et besoins du réseau, ce programme de formation permet à nos journaux de continuer à se développer afin de mieux informer les populations qu’ils desservent.

• Un média numérique et service de nouvelles en plein essor

Francopresse, le média numérique national et service de nouvelles des journaux membres de Réseau.Presse, a mis à jour sa politique d’information. L’automne 2022 a marqué la refonte du site Francopresse.ca sur une plateforme mieux adaptée à la diffusion des divers contenus.

Francopresse a poursuivi sa couverture de l’actualité, des enjeux sociaux et politiques de la francophonie canadienne au bénéfice de ses lecteurs et de ceux des journaux membres de Réseau.Presse. De plus, Francopresse a multiplié les collaborations avec un nombre croissant de partenaires médiatiques et associatifs.

Francopresse a également connu une année record avec la production de 395 contenus originaux qui ont été repris plus de 2 400 fois par les journaux membres de Réseau.Presse.

• Un virage numérique des journaux membres 

Réseau.Presse a investi des efforts importants dans la formation essentielle au virage et l’essor numérique de ses membres. C’est une majorité d’entre eux qui ont participé aux programmes sur les outils numériques fondamentaux, aux ateliers sur les meilleures pratiques SHIFT, ainsi qu’au programme de croissance numérique offert via le programme Google News Initiative.

Cette prise en charge de l’expertise numérique a aussi permis à Réseau.Presse de déposer un projet dans le cadre du Google Innovation Challenge destiné aux organisations journalistique de l’Amérique du Nord pour réaliser un projet de recherche d’envergure en collaboration avec l’Université de l’Ontario français sur les moyens de faire grandir les différents publics de chacun de ses journaux membres.

• La bonification de l’enveloppe de l’Initiative de journalisme local (IJL)

Le programme de l’IJL-Réseau.Presse s’est poursuivi et grâce à une bonification de l’enveloppe budgétaire disponible en 2021-2022, plus d’une vingtaine de journaux se sont prévalus de cet appui inestimable afin de mieux informer les populations francophones en situation minoritaire mal desservies.

L’année de production de l’IJL-Réseau.Presse qui a pris fin le 31 mars 2022 s’est traduite en 1 053 articles de journalisme civique publiés par les journaux participants.

Que de chemin parcouru et de progrès pour Réseau.Presse en un an seulement! Soyez assurés que notre réseau de médias écrits professionnels de l’information locale poursuivra sa lancée afin garantir la production d’information locale de qualité en français tant essentielle à la vitalité et la pérennité de nos populations francophones et acadienne. »

François Bergeron
Président
Réseau.Presse

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Lettre ouverte au Premier ministre Justin Trudeau

L’inaction du gouvernement met en danger les médias d’information canadiens.

Monsieur le Premier Ministre, 

Allons droit au but. Nous, les signataires de cette lettre, sommes des concurrents. Nous publions des nouvelles dans toutes les régions du Canada, dans les deux langues. Nous ne voyons pas souvent les choses du même œil. 

Cette lettre ouverte qui vous est adressée ̶ et la place que nous lui accordons dans nos publications  ̶ est donc sans précédent, tout comme la menace qui pèse sur les médias d’information au Canada. Et, franchement, l’inaction de votre gouvernement est si choquante qu’elle exige des mesures exceptionnelles. 

Pendant des mois, vous et le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, avez promis d’agir pour mettre un frein aux pratiques monopolistiques et prédatrices de Google et de Facebook qui nuisent aux médias d’information canadiens. Malheureusement, tout ce que nous avons jusqu’à présent, ce sont des paroles. Des paroles qui, chaque semaine, deviennent de plus en plus creuses. 

Utiliser sans payer

Google et Facebook utilisent leur contrôle d’Internet et leurs algorithmes très sophistiqués pour détourner 80 % de tous les revenus publicitaires en ligne au Canada. Ils partagent le travail des journalistes professionnels à travers le pays, sans compensation. 

Les deux géants du web utilisent leur pouvoir monopolistique de la même façon dans le monde entier, en privant le journalisme des ressources financières dont il a besoin pour survivre. Ce n’est pas seulement un problème canadien. La différence, c’est que d’autres pays s’y opposent. 

En Australie, le Parlement, avec le soutien de tous les partis, a adopté une nouvelle législation exigeant que Google et Facebook négocient collectivement avec les médias australiens. Ces nouvelles règles sont également accompagnées d’un dispositif d’application rigoureux.

À maintes reprises, vous, votre ministre du Patrimoine canadien et d’autres représentants élus, vous vous êtes engagés à prendre des mesures similaires. Après des mois de promesses, il n’y a toujours pas de législation. 

Diviser pour mieux régner

À l’approche des vacances parlementaires d’été et de la forte possibilité d’une élection générale à l’automne, les mots seuls ne suffiront pas à soutenir les journalistes canadiens pendant les longs mois d’inaction législative et face aux jeux de pouvoir incessants de Google et Facebook. 

En effet, Facebook a récemment annoncé des accords commerciaux à court terme avec quelques médias canadiens. Tant que les médias d’information ne pourront pas négocier collectivement avec Google et Facebook, les deux multinationales continueront à diviser pour mieux régner, en utilisant leur position dominante sur le marché pour imposer des conditions qui leur sont favorables. L’inaction du gouvernement a créé un vide et place certains éditeurs dans une position désavantageuse dans les négociations, sans le soutien d’une loi.

Soyons clairs : les médias d’information canadiens ne cherchent pas à obtenir de nouveaux fonds, de nouvelles taxes ou des frais d’utilisation. Nous ne demandons pas ̶ et ne voulons certainement pas ̶ de restrictions ou de règlements affectant la liberté d’expression. 

En fait, la santé de notre démocratie dépend d’un environnement médiatique dynamique et sain. Pour dire les choses crûment, cela signifie que vous, Monsieur le Premier Ministre, devez tenir parole en introduisant une législation pour briser la mainmise de Google et Facebook sur les informations avant les vacances parlementaires d’été. C’est une question de volonté politique. C’est une promesse de votre gouvernement. 

Le sort des médias d’information au Canada en dépend. Il en va de même pour notre démocratie. 

 

Francis Sonier, président de Réseau.Presse

(Réseau.Presse est partenaire de Médias d’info Canada et de la Coalition des éditeurs francophones)

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Déclaration du président de Réseau.Presse dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse

« Le journalisme de qualité, un vaccin contre la désinformation »

Déclaration du président de Réseau.Presse, Francis Sonier, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

« La crise de la COVID-19 a chamboulé le monde entier. Comme bien d’autres secteurs, la presse n’a pas été épargnée. Les citoyens cherchent à s’informer sur la progression de la situation, mais rencontrent des défis pour accéder à de l’information de qualité. La pandémie ayant forcé la fermeture des accès au terrain et aux sources pour les journalistes, ces derniers ont vu leur travail se complexifier. En parallèle, les journalistes ont dû faire face à la recrudescence du phénomène des fausses nouvelles sur internet et les réseaux sociaux. En ces temps d’incertitude et de confusion, il est difficile pour le citoyen moyen de s’y retrouver. Ce constat prouve l’importance du journalisme de qualité comme “vaccin contre la désinformation”.

Le Baromètre de confiance Edelman 2021 révèle un déclin de la confiance des Canadiens envers les élus, les chefs d’entreprise et les médias. Le sondage nous apprend que près de la moitié des Canadiens estiment que les médias communiquent volontairement de fausses informations. Dans toute l’histoire de la presse libre, l’impact des théories complotistes et des fausses nouvelles se fait sentir plus que jamais.

Le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse de cette année est : L’information comme bien public. La presse communautaire est demeurée intègre à son public, malgré les défis rencontrés lors de la dernière année et a continué à jouer  un rôle fondamental dans la protection de la démocratie en offrant de l’information de qualité sur les enjeux locaux. Sans leur journal communautaire, il aurait été impossible pour les citoyens de rester à l’affut de la progression de la pandémie dans leur communauté respective. Leurs journaux communautaires ont redoublé d’efforts pour leur offrir une information de qualité qui leur ressemble.

Je salue également le travail des journalistes d’ailleurs dans le monde, qui jour après jour, courent des risques afin d’informer le public et de protéger les démocraties. Malheureusement, la crise sanitaire est une occasion pour certains gouvernements autoritaires de censurer l’information disponible. Le classement mondial de la liberté de la presse 2020 de Reporters sans frontières (RSF), où le Canada occupe le 16e rang sur 180 pays et territoires, révèle que : “la crise de la COVID-19 met en lumière et amplifie les menaces au droit à une information libre, indépendante, pluraliste et fiable”.

La protection de la liberté de presse est notre responsabilité commune. Des médias indépendants, transparents et qui pensent librement sont au cœur même de toute démocratie. Ils sont aussi nos meilleurs alliés afin de combattre la désinformation.

Aujourd’hui et tous les jours, défendons ensemble l’information, notre bien public ! »

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias. — Site web de l’ONU https://www.un.org/fr/events/pressfreedomday/.

Francis Sonier
Président
Réseau.Presse

Personne-ressource
Julia Blonda
Gestionnaire des communications
Réseau.Presse

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APPEL DE CANDIDATURES | PANEL D’EXPERTS-CONSEILS INDÉPENDANTS FASMC

Qu’est-ce que le Fonds d’appui stratégique aux médias communautaires ?

Le Fonds d’appui stratégique aux médias communautaires (« Fonds ») est issu du Plan d’action pour les langues officielles — 2018-2023 : investir dans notre avenir qui comprend la création d’un nouveau fonds à l’appui des médias communautaires de 10 millions de dollars sur cinq ans.

Le Fonds a pour objectif d’aider les médias communautaires de langue officielle en situation minoritaire admissibles à déterminer et à mettre en œuvre les mesures nécessaires au renforcement stratégique de leurs capacités à servir les populations de langue officielle en situation minoritaire au Canada. Grâce au Fonds, ces médias pourront définir précisément les difficultés auxquelles ils sont confrontés et y réagir en conséquence.

Qui est responsable de l’administration du Fonds ?

La Direction générale des Langues officielles de Patrimoine canadien a confié l’administration du programme au Consortium des médias communautaires de langues officielles en situation minoritaire, qui se compose de représentants de l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARC), de l’Association de la presse francophone (APF), du Quebec Community Newspapers Association (QCNA) et de l’English-Language Arts Network (ELAN). L’APF a la responsabilité d’administrer le Fonds au nom du Consortium. 

Quels types de médias communautaires sont admissibles ?

Ci-dessous figure la liste des types d’organes médiatiques qui peuvent soumettre une demande au Fonds :

  • Un organisme sans but lucratif qui exploite un journal imprimé ou numérique de langue officielle en situation minoritaire au Canada
  • Une entreprise ou un groupe médiatique à but lucratif qui gère au moins un journal imprimé ou numérique de langue officielle en situation minoritaire au Canada
  • Organisme sans but lucratif titulaire d’une licence attribuée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à une radio communautaire en ondes de langue officielle en situation minoritaire au Canada.

Quel est le mandat général du panel ?

Un panel de quatre (4) experts-conseils aura le mandat de faire l’évaluation des demandes de subventions reçues conformément aux critères d’évaluation du Fonds et de recommander l’attribution des subventions conformément aux lignes directrices du Fonds. Il s’agit de la deuxième ronde de financement.

Un nouveau panel sera formé pour chaque ronde de financement du Fonds.

Quelles seront les responsabilités principales des membres du panel ?

  • Examiner et évaluer la faisabilité de toutes les demandes de projets soumis au Fonds par les médias communautaires admissibles.
  • Recommander le montant des subventions octroyées selon les enveloppes disponibles.

Quels seront les critères de sélection des membres du panel ?

Le panel sera composé de quatre (4) experts-conseils indépendants :

  • Deux (2) membres de la minorité anglo-québécoise, et
  • Deux (2) membres de la francophonie canadienne minoritaire.

Les membres du panel doivent :

  • Être parfaitement bilingues, puisqu’ils devront évaluer des demandes de subvention tant en français qu’en anglais,
  • Être familiers avec le rôle que jouent les médias communautaires de langue officielle en situation minoritaire et comprendre les défis qu’ils doivent relever couramment,
  • Avoir une expérience reconnue liée mandat soit en gestion, soit en entrepreneuriat, soit en journalisme, soit en développement communautaire, etc.
  • Avoir une connaissance générale des programmes de subvention gouvernementaux.

Les membres du panel devront déclarer qu’ils n’ont aucune affiliation directe, depuis au moins 2 ans, avec :

  • Les intervenants du secteur des médias communautaires, ou
  • Avec un ou plusieurs médias communautaires admissibles.

Quelle est la durée du mandat des membres du panel ?

L’évaluation des demandes de subvention par les membres du panel se fera exclusivement à l’aide du programme en ligne sur une période de quatre semaines à partir du 16 novembre 2020.

Les membres du panel devront également assister à une séance d’orientation en ligne en novembre 2020 et à une rencontre plénière avant de fermer la période d’évaluation, et ce, afin de recommander l’attribution des subventions.

De quelle façon les personnes intéressées peuvent-elles poser leur candidature ?

Les personnes intéressées à poser leur candidature afin de siéger sur le panel sont priées de faire parvenir une lettre d’intention avant le vendredi 9 octobre 2020 à l’adresse [email protected].

La lettre doit clairement démontrer comment le candidat répond aux critères de sélection énoncés dans le présent appel de candidatures.

Pour de plus amples renseignements :

Mireille Groleau

Gestionnaire de programme

[email protected]

(Dans la mesure où la compréhension du texte le requiert, un mot exprimé avec le genre masculin comprend le féminin et vice versa, et un mot exprimé au singulier comprend le pluriel et vice versa.)

 

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Déclaration du président de l’APF suite à la fermeture de 15 journaux locaux de Postmedia Network en Ontario et au Manitoba

« C’est avec consternation que l’Association de la presse francophone (APF) apprenait la fermeture permanente de 15 journaux locaux de Postmedia Network en Ontario et au Manitoba en raison d’une chute majeure de ses revenus publicitaires depuis le début de la crise du COVID-19.

La crise s’est avérée particulièrement désastreuse pour la presse locale qui était déjà très fragile et qui se voit complètement atterrée en raison des répercussions négatives immédiates de la pandémie. Il va sans dire que cette fragilité s’intensifie à plusieurs niveaux pour nos journaux communautaires locaux desservant des populations francophones en situation minoritaire.

L’APF tire la sonnette d’alarme alors que plusieurs de ses journaux membres rencontrent aussi d’énormes difficultés depuis le début de la pandémie directement reliées à la chute de leurs revenus publicitaires et à plusieurs inévitables mises à pied.

Dans cette situation de crise, nos journaux demeurent au front afin de continuer de fournir des nouvelles locales fiables, et ce malgré des ressources amputées. Leur rôle est plus essentiel que jamais et nous ne pouvons pas les laisser à eux-mêmes face à leurs grandes difficultés financières.

Le gouvernement fédéral a récemment annoncé des fonds d’urgence ainsi que plusieurs autres assouplissements et mesures spéciales, mais encore aucune annonce n’a été faite spécifiquement pour appuyer les médias communautaires de langues officielles en situation minoritaire. Dans le contexte actuel, une aide d’urgence immédiate est primordiale sans quoi d’autres journaux locaux seront forcés de cesser leurs activités au détriment des populations qu’ils desservent. »

Francis Sonier
Président
Association de la presse francophone

Personne-ressource
Linda Lauzon
Directrice générale
Association de la presse francophone
613-241-1017
[email protected]

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MEMBRES DU JURY RECHERCHÉS

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APPEL DE CANDIDATURES | PANEL D’EXPERTS-CONSEILS INDÉPENDANTS FASMC

Qu’est-ce que le Fonds d’appui stratégique aux médias communautaires ?

Le Fonds d’appui stratégique aux médias communautaires (« Fonds ») est issu du Plan d’action pour les langues officielles — 2018-2023 : investir dans notre avenir qui comprend la création d’un nouveau fonds à l’appui des médias communautaires de 10 millions de dollars sur cinq ans.

Le Fonds a pour objectif d’aider les médias communautaires de langue officielle en situation minoritaire admissibles à déterminer et à mettre en œuvre les mesures nécessaires au renforcement stratégique de leurs capacités à servir les populations de langue officielle en situation minoritaire au Canada. Grâce au Fonds, ces médias pourront définir précisément les difficultés auxquelles ils sont confrontés et y réagir en conséquence.

Qui est responsable de l’administration du Fonds ?

La Direction générale des Langues officielles de Patrimoine canadien a confié l’administration du programme au Consortium des médias communautaires de langues officielles en situation minoritaire, qui se compose de représentants de l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARC), de l’Association de la presse francophone (APF), du Quebec Community Newspapers Association (QCNA) et de l’English-Language Arts Network (ELAN). L’APF a la responsabilité d’administrer le Fonds au nom du Consortium.

Quels types de médias communautaires sont admissibles ?

Ci-dessous figure la liste des types d’organes médiatiques qui peuvent soumettre une demande au Fonds :

  • Un organisme sans but lucratif qui exploite un journal imprimé ou numérique de langue officielle en situation minoritaire au Canada
  • Une entreprise ou un groupe médiatique à but lucratif qui gère au moins un journal imprimé ou numérique de langue officielle en situation minoritaire au Canada
  • Organisme sans but lucratif titulaire d’une licence attribuée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à une radio communautaire en ondes de langue officielle en situation minoritaire au Canada.

Quel est le mandat général du panel ?

Un panel de quatre (4) experts-conseils aura le mandat de faire l’évaluation des demandes de subventions reçues conformément aux critères d’évaluation du Fonds et de recommander l’attribution des subventions conformément aux lignes directrices du Fonds.

Un nouveau panel sera formé pour chaque ronde de financement du Fonds.

Quelles seront les responsabilités principales des membres du panel ?

  • Examiner et évaluer la faisabilité de toutes les demandes de projets soumis au Fonds par les médias communautaires admissibles.
  • Recommander le montant des subventions octroyées selon les enveloppes disponibles.

Quels seront les critères de sélection des membres du panel ?

Le panel sera composé de quatre (4) experts-conseils indépendants :

  • deux membres de la minorité anglo-québécoise, et
  • deux membres de la francophonie canadienne minoritaire.

Les membres du panel doivent :

  • être parfaitement bilingues, puisqu’ils devront évaluer des demandes de subvention tant en français qu’en anglais,
  • être familiers avec le rôle que jouent les médias communautaires de langue officielle en situation minoritaire et comprendre les défis qu’ils doivent relever couramment,
  • avoir une expérience reconnue liée mandat soit en gestion, soit en entrepreneuriat, soit en journalisme, soit en développement communautaire, etc.
  • avoir une connaissance générale des programmes de subvention gouvernementaux.

Les membres du panel devront déclarer qu’ils n’ont aucune affiliation directe, depuis au moins 2 ans, avec :

  • les intervenants du secteur des médias communautaires, ou
  • avec un ou plusieurs médias communautaires admissibles.

Quelle est la durée du mandat des membres du panel ?

L’évaluation des demandes de subvention par les membres du panel se fera exclusivement à l’aide du programme en ligne sur une période de deux semaines au début février 2020.

Cependant, les membres du panel devront également assister à une séance d’orientation en janvier 2020 et à une rencontre plénière avant de fermer la période d’évaluation, et ce, afin de recommander l’attribution des subventions.

De quelle façon les personnes intéressées peuvent-elles poser leur candidature ?

Les personnes intéressées à poser leur candidature afin de siéger sur le panel sont priées de faire parvenir une lettre d’intention avant le mercredi 11 décembre 2019 à l’adresse [email protected].

La lettre doit clairement démontrer comment le candidat répond aux critères de sélection énoncés dans le présent appel de candidatures.

Pour de plus amples renseignements :

Mireille Groleau
Gestionnaire de programme
[email protected]

(Dans la mesure où la compréhension du texte le requiert, un mot exprimé avec le genre masculin comprend le féminin et vice versa, et un mot exprimé au singulier comprend le pluriel et vice versa.)